Mardi 9 mars, la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Isère soutenait devant le tribunal correctionnel de Grenoble avoir été victime d’une fraude de grande ampleur. Les prévenus, deux militants associatifs et un médecin, âgés de plus de 60 ans, sont soupçonnés de
“complicité de délit d’escroquerie commis par des ressortissants algériens au préjudice de la CPAM Isère”.
La CPAM de l’Isère qui estime son préjudice à 1,011 millions d’Euros entre 2014 et 2019.
Le parquet leur reproche d’avoir agi au bénéfice de 197 ressortissants algériens de la région orientale d’Annaba et Constantine qui ont bénéficié de cette aide à laquelle ils n’avaient pas droit. Parmi les fraudeurs présumés, on compte un député du FLN qui selon la CPAM a bénéficié de plusieurs milliers de soins, un notaire qui possède un appartement à Paris, des médecins, des architectes, etc.
S’ils ont été repérés par la sécu, c’est parce qu’ils étaient tous domiciliés aux mêmes deux adresses à Grenoble et Échirolles. Me Mohamed Ahdjila, avocat algérien du barreau de Grenoble, veut innocenter son client, militant des droits de l’homme et voir condamner ceux qui ont fraudé.
Faut-il dépasser le millions d’euros de fraude pour que le vol du contribuable soit détecté ? Combien d’autres cas de fraudes n’ont pas été détectés ?